Derniers sujets
Super Hi-Vision, l’après HDTV, est sur les rails
Page 1 sur 1
Super Hi-Vision, l’après HDTV, est sur les rails
Au salon IBC 2008, NHK et plusieurs opérateurs de réseaux ont montré pour la première fois une diffusion d’images télévisées à grande distance par satellite en très haute définition, au standard Super Hi-Vision, destiné à remplacer un jour l’actuel HDTV.
Avec ses 1.080 x 1.920 points en format 16/9, la télévision haute définition qui n’a pas encore envahi tous les foyers voit déjà grandir son successeur, qui la poussera vers les oubliettes de l’histoire technologique. Présenté en 2005, le format Super Hi-Vision fait beaucoup mieux, avec 7.680 x 4.320 points, soit exactement seize fois plus, alors que la HDTV n’apporte qu’un gain d’un facteur quatre par rapport à la télé d’antan.
Techniquement, une telle définition n’est pas un exploit mais pour arriver jusque dans le salon toute la chaîne de la télédiffusion doit s’adapter. Le débit nécessaire est l’un des maillons faibles puisque, sans compression, il faudrait atteindre 24 gigabits par seconde.
En 2005, NHK (télédiffuseur japonais) avait transmis des images dans ce format en utilisant des fibres optiques sur les 260 kilomètres séparant le lieu de tournage de l’endroit où le signal devait être télédiffusé après compression. Depuis, plusieurs télédiffuseurs, dont la BBC et la RAI ont expérimenté ce format.
Son : du 5.1 au 22.2
A l’occasion du salon IBC 2008, qui vient de se tenir à Amsterdam, NHK s’est associé à plusieurs entreprises européennes impliquées dans la European Broadcast Union, dont Eutelsat, pour une démonstration à taille réelle d’une émission en Super Hi-Vision. A Amsterdam, rassemblés devant un écran de près de 7 mètres de diagonale, les visiteurs du salon ont pu voir des images (préenregistrées) provenant de Londres et compressées au format MPeg-2, à 600 Mbits/s. Une seconde émission, depuis Turin cette fois, a transmis des images encodées grâce à un système mis au point par la RAI pour compresser le signal en MPeg-4 à 140 Mb/s.
Dans les deux cas, la transmission était assurée par un satellite de Eutelsat. Grâce aux 24 canaux, le son était diffusé dans la salle en «.2 », c’est-à-dire sur 22 voies indépendantes plus deux pour les graves. On est loin du 5.1 actuel des salons bien équipés...
Il faudra encore bien des démonstrations de ce genre, beaucoup de travail sur les méthodes de compression sans oublier l’engagement d’autres industries pour apporter les téléviseurs Super Hi-Vision jusqu’aux rayons des magasins. On semble parler aujourd’hui de 2020...
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences.com
Avec ses 1.080 x 1.920 points en format 16/9, la télévision haute définition qui n’a pas encore envahi tous les foyers voit déjà grandir son successeur, qui la poussera vers les oubliettes de l’histoire technologique. Présenté en 2005, le format Super Hi-Vision fait beaucoup mieux, avec 7.680 x 4.320 points, soit exactement seize fois plus, alors que la HDTV n’apporte qu’un gain d’un facteur quatre par rapport à la télé d’antan.
Techniquement, une telle définition n’est pas un exploit mais pour arriver jusque dans le salon toute la chaîne de la télédiffusion doit s’adapter. Le débit nécessaire est l’un des maillons faibles puisque, sans compression, il faudrait atteindre 24 gigabits par seconde.
En 2005, NHK (télédiffuseur japonais) avait transmis des images dans ce format en utilisant des fibres optiques sur les 260 kilomètres séparant le lieu de tournage de l’endroit où le signal devait être télédiffusé après compression. Depuis, plusieurs télédiffuseurs, dont la BBC et la RAI ont expérimenté ce format.
Son : du 5.1 au 22.2
A l’occasion du salon IBC 2008, qui vient de se tenir à Amsterdam, NHK s’est associé à plusieurs entreprises européennes impliquées dans la European Broadcast Union, dont Eutelsat, pour une démonstration à taille réelle d’une émission en Super Hi-Vision. A Amsterdam, rassemblés devant un écran de près de 7 mètres de diagonale, les visiteurs du salon ont pu voir des images (préenregistrées) provenant de Londres et compressées au format MPeg-2, à 600 Mbits/s. Une seconde émission, depuis Turin cette fois, a transmis des images encodées grâce à un système mis au point par la RAI pour compresser le signal en MPeg-4 à 140 Mb/s.
Dans les deux cas, la transmission était assurée par un satellite de Eutelsat. Grâce aux 24 canaux, le son était diffusé dans la salle en «.2 », c’est-à-dire sur 22 voies indépendantes plus deux pour les graves. On est loin du 5.1 actuel des salons bien équipés...
Il faudra encore bien des démonstrations de ce genre, beaucoup de travail sur les méthodes de compression sans oublier l’engagement d’autres industries pour apporter les téléviseurs Super Hi-Vision jusqu’aux rayons des magasins. On semble parler aujourd’hui de 2020...
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences.com
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lun 1 Aoû - 3:44 par Invité
» snoring mouthgaurd
Ven 29 Juil - 4:22 par Invité
» Note à la rédaction
Lun 8 Juin - 11:46 par JL
» Fusillade à Saussure : un ado ne tue personne
Mer 6 Mai - 17:14 par La Rédaction
» Petite lueur d’espoir pour les Saussuriens : il y a (...)
Mer 6 Mai - 17:13 par La Rédaction
» Un complot se trame dans les couloirs Saussuriens
Mer 6 Mai - 17:12 par La Rédaction
» On nous sensibilise!
Mer 6 Mai - 17:11 par La Rédaction
» La civilisation vient à nous !
Mer 6 Mai - 17:09 par La Rédaction
» NON à une loi abusive!
Jeu 19 Mar - 20:59 par Aravax