Hutch ...

Sur les grands escaliers menant au collège, je vis La Pouf® et ses amies - inconscientes du fait que j’essayais de passer - qui se racontaient les derniers ragots. Après de nombreux essais, j’abandonnai et je continuai ma montée sur les grandes marches (qui, je vous signale, font chacune la taille de mes jambes !) Arrivée en haut, l’horreur ! Je les vis... Non, je ne parle pas des fumeurs à l’entrée, ceci est un phénomène bien pire : les escaliers d’intérieur. Le pied posé sur la première marche (après de nombreuses bousculades), mes muscles se contractèrent ; une force me repoussait mais je persistais… Lorsque j’eus enfin trouvé le rythme, un *** devant moi avec un sac deux fois trop grand pour lui eut la brillante idée de se retourner. Je dus me pencher en arrière tout en montant et en ignorant que celui derrière moi s’étouffait à cause de mes cheveux. Peu à peu, la foule diminua et je me crus arrivée au but : la salle 404. Or, je vis le grand chiffre 2 et constatai que je n’étais qu’à mi-chemin. Je crus terminer ce trajet infernal en rampant les 8 dernières marches qui menaient au 4ème étage, mais me rendis compte qu’il n’y avait qu’une seule classe : la 401. Hélas ! Je dus redescendre, traverser le couloir du 3ème étage puis remonter les escaliers de l’autre côté. Bien sûr qu’après tout ça, j’arrivai en retard et, «évidemment», la prof me renvoya…

Nomade